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focus 3 Jérémy: restauration Dodge
© 2019

Restauration Dodge WC 51: le rêve de Jérémy réalisé


Depuis longtemps il en rêvait. Il avait mis  patiemment ses sous de côté et  accumulé une précieuse et forte documentation sur le sujet. Ne manquait plus que l'objet lui-même.

Et puis, un beau jour de 2014, comme par miracle, l'occasion s'était présentée!  A Monaco (!) et oui, à Monaco, un Dodge WC 51  était à vendre, ou plutôt une épave de Dodge!... 

Peu importait. Avec les amis, les copains, Jérémy remettrait la bête sur roue, il ne fallait pas manquer cette affaire-là, si rare.  

A Frencq, près d'Etaples où Jérémie habite, personne trop n'y croyait quand en effet on vit arriver " la bête". Que de travail à faire!... et d'abord tout démonter en menus morceaux afin de restaurer chaque pièce, lentement, longuement, l'une après l'autre.

Le Dodge WC 51, fabriqué par la société américaine Dodge à partir de 1942 était destiné à l'origine au transport de munitions ( WC = Weapons Carrier), mais on pouvait aussi le transformer en aménageant sur la plate forme arrière des banquettes en bois pouvant servir de sièges et de caisses en transport de troupes ( 4 personnes). Il faisait partie d'une vaste gamme de véhicules dont chacun avait sa particularité selon l'année de fabrication ou les besoins.

Dans son garage, pendant 9 mois, Jérémy et ses copains "enfantèrent" le Dodge.                    

Que de travail! Que de temps passé!Que de patience! Démonter, vérifier, réparer, changer, refaire, contrôler, remonter...la carrosserie, le moteur, le revêtement des sièges, tout tout tout, en général comme en particulier.

9 mois de gestation, et peu à peu Jérémy commença enfin à en voir le bout...Pour sa première acquisition, il allait à coup sûr réussir son Dodge. Voué à la ferraille, il allait , lui, le faire  rouler. Trop tôt encore. Il fallait encore travailler dur autour de ce qui ressemblait c'est vrai  de moins en moins à une carcasse pour qu'elle prenne vie, roule à 85 kilomètres/heure en pointe, en suçant ses 22 litres au 100...

            

Enfin, le jour vint où tout fut fini, la dernière couche de peinture appliquée minutieusement et le Dodge sembla comme sorti  une seconde fois de l'usine. Toutes les pièces défectueuses avaient été changées à l'identique, la carroserie refaite, le moteur révisé . 

Il est vrai aussi que les américains - guerre oblige- avaient tout prévu: pour chaque véhicule qui sortait d'usine, ils fabriquaient l'équivalent en pièces détachées de 7 véhicules pour pouvoir réparer à tout moment et en toutes circonstances en cas de casse sur les terrains des opérations. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore, en cherchant bien, les collectionneurs  arrivent à dénicher "la"pièce qui leur manque pour satisfaire leur passion. 

 Jérémy est de ceux-là, qui peut être fier d'avoir réalisé son rêve, et toute l'équipe d'Opale Bunker History l'en félicite.